vendredi 5 avril 2013

The castles made of sand, fall in the sea, eventuely


Cazuhac, le barbier-chirurgien, le coiffeur des Champs Elysées, le « douilleux » des bronzés, le perruquier de la République, nous grandit.

Nous nous croyons de piètres vermiceaux rampant dans la vie, avec des lots de vicissitudes. Nous nous savions fourbes méchants envieux vermineux sournois calculateurs esclaves des contingences. Nos vies nous échappaient. Nous n’osions pas enfreindre les règles, ni les lois, par peur. Nous étions bravaches à vingt ans et pusillanimes à quarante. Lâches toujours, mais discrètement. Smicards ou chômeurs, retraités ou salariés, artistes ou artisans. Nous nous pensions vils. Quand nous nous pensions. Nous étions ignorants et nuls. Et pauvres !

Et le Chazuac nouveau est arrivé. Une bénédiction ce mec. Nous nous étonnons encore de devenir du jour au lendemain, sans avoir rien fait pour ça, nobles civiques honnêtes citoyens gentlemen responsables heureux dispendieux chevaleresques. Nous perdons d’un coup tout nos défauts, nos insuffisances tombent comme de l’arbre, ses belles feuilles au vent mauvais. Nous avions raison. Nous savions bien.  De cette affaire sordide nous sortons : grandis. Grandis ! Nous n'étions rien, soyons tout !

Le problème est que nous n’avions rien fait pour devenir preux nobles civiques valeureux chevaleresques. Rien fait pour prendre ce pouvoir que nous usurpons. Rien. Nous n'avons pas changé. C’est lui, Cuhazac qui a tout fait à notre place. Nous nous croyons grandis. Cuhazac n’a fait que nous agrandir. Il n'a fait que  nous dilater tandis qu'il se ratatinait, et pour quinze jours, pas plus. Parce qu'il ne manquerait plus que nous tenions les destinées de la République !

Jérôme, lui, n’hésite pas : à peine une semaine et il prétend revenir au Parlement !

Jérôme ! 

1 commentaire:

P. P. Lemoqeur a dit…

Bon si tu ne publie pas les commentaires tu vas virer à l'autarcie, pourquoi pas. Dans ce cas faut vire la fonction de ton blog !

Bises néanmoins ....