dimanche 30 juin 2013

Je veux une glace au coton, sinon je pleure jusqu'à ce que j'ai une glace au coton !

Article publié grâce à la sensibilité et à la pertinence de Lesa Faker (http://lfaker.blogspot.fr/) qui, s'il lui arrive d'oublier ses idéaux d'enfance, voire de les trahir, garde en réseve dans la soupente de sa mémoire encore quelques très beaux restes !



samedi 29 juin 2013

Il est pas beau, mon Cyclope ?

Avec l'Oeil Magique !

Et pour les petits curieux, une surprise !
http://www.wat.tv/audio/attendez-vous-savoir-1o7rm_vrxp_.html

Depuis plusieurs semaines j’ai envie de crier : aujourd’hui je hurle !



Dans le cadre de la 13ème « Les étudiants à l’affiche », de l’Université de La Rochelle avec une pièce de théâtre : Le rôle de vos enfants dans la reprise économique mondiale
L’auteur québécois Eric Noël a encadré les étudiants de l’atelier écriture de plateau en les accompagnant et les guidant dans l’écriture de cette pièce de théâtre de A à Z. Sous la conduite et la mise en scène de Claudie-Catherine Landy.
Je n’ai pas l’habitude de bassiner les lecteurs de mon carnet de bord avec des trucs nauséeux. Cette pièce de théâtre, qui se veut drôle,  contient tous les poncifs antisémites… Ceux qui l'ont créée ne sont pas antisémites ! Les pauvres innocents ! Un prof-chercheur de l’Université de La Rochelle a détaillés les propos incriminés et dénoncés. J’ai pensé, naïvement, que tout le monde condamnerait cette création à commencer par le Président de l’Université de La Rochelle. Parce que c’était une mesure d’intelligence et de respect. Ce n’est pas le cas. L'Université de La Rochelle a continué d'accorder toute sa confiance dans l'auteur et la metteuse en scène qui ont produit une pièce de théâtre haineuse à l'encontre des gens très pauvres, des prostituées et des Juifs. La metteuse en scène a même été remerciée: son contrat est renouvelé pour l'an prochain.
Ni les analyses de chercheurs, ni les lettres de comédiens de grand renom, ni la simple lecture de cette pièce désolante n'auront fait bouger une institution qui s'est contentée de suivre l'avis des membres de la compagnie et de leurs amis.

Voici, en revanche, ce qu’a reçu le professeur-chercheur : depuis, le Forum de l'université a déversé une trentaine de pages extrêmement virulentes à son encontre, dans l'indifférence complète des responsables de l'université. Au gré des affirmations de certains de ses collègues: Malhonnête, Complot contre la présidence, Manipulation, Totalitarisme,  Lâcheté, Terrorisme, d'être devenu un  bourreau.  Le seul à se plaindre de l’antisémitisme de cette pièce. Salis l’université et les étudiants. Pas d’argument tangible, Modifie le texte de la pièce, etc. Se me livre à un véritable travail de censure et de manipulation. Assène sa vérité par le moyen d'intermédiaires bien choisis dont il a certainement pu orienter la lecture. Fais de la propagande. Insensible à la présomption d’innocence. 
Il n'est donc pas étonnant que pour certains étudiants, il est
devenu le « prof juif qui fout la merde ». Pour certains collègues, c'est un extrémiste et qui ferait mieux d’être plus discret avec ce qui se passe en Israël. Voilà le niveau des personnes qui ont aimé cette pièce de théâtre.

Seule bonne nouvelle, 

la pièce ne sera pas rejouée à Montréal.

J’ai omis de vous dire, cerise sur le gâteau : le professeur-chercheur s’appelle GOLDBERG. Goldberg, comme le juif de la pièce…
Si vous avez envie de le soutenir dans sa démarche, écrivez à daniel.tiran8range.fr  on transmettra…
Si vous préférez, hurler & criez très fort : « NOUS SOMMES TOUS DES PROFS JUIFS QUI FOUTONS LA MERDE ! »
Les stéréotypes de la pièce :
On ne peut plus rien dire qui fâcherait les juifs… La Goldberg and Co : incarnation de la multinationale Les juifs n’ont de cesse à tromper le monde. Les juifs font profil bas de façon tactique. Les juifs sèment la discorde entre les non-juifs. Les juifs finissent toujours par revenir sur le devant de la scène. Chez les juifs, l’argent ne dort jamais Les juifs nous embrouillent avec leurs contrats incompréhensibles Les juifs font du blé avec le commerce des enfants Les juifs sont revanchards, ils s’en prennent à des vieux nazis de 150 ans. Contre une liasse de billets, les juifs cessent leur chasse au nazi et acceptent de lui serrer la main. Les juifs mettent en place un système de commerce des enfants. Ils se servent de la crédulité des gens. Répétition de quasiment tous les stéréotypes précédents Les juifs sont partout Les juifs travaillent avec les investisseurs de la mafia Les juifs changent les règles quand çà leur chante Les juifs envoient leurs subordonnés à la mort quand c’est leur intérêt.
Extrait n°1 de la pièce
MICHEL
On apprenait, donc, hier, dans Le Monde, que Richard Goldberg, riche homme d’affaire juif…
VÉRO
Michel! On ne peut pas dire ça.
MICHEL
Dire quoi?
VÉRO
Riche homme d’affaire juif. Tu peux dire un ou l’autre, riche ou juif, mais pas les deux pour parler du même homme.
ZZZ MICHEL
Oui, bon, d’accord, alors, lui, là, Richard Goldberg, PDG de la Goldberg & Co, une entreprise d’investissement franco-austro-italo-nippo-allemande, avait été assassiné. Sa fille, Marta, une riche femme d’affaire juive, (Véro secoue la tête, découragée) prenait alors la direction de l’entreprise. Elle annonçait du même souffle un changement d’orientation, une petite
Extrait n°2 de la pièce
MARTA
La misère se développe à une vitesse impressionnante. Impressionnante, oui. Si on ne change pas de ligne, nous pourrions éventuellement la ressentir. Certes il y a peu de chance, mais nous ne sommes jamais trop prudents. Pendant la crise, nous avons sauvé les meubles, cependant nous n’étions pas les plus appréciés sur la place publique, vous imaginez bien. Comme on dit souvent, vous pouvez voler le peuple une fois, deux fois, trois fois, quatre fois, cinq fois, six fois, il n’est pas totalement exclu qu’à un moment, il en ai un peu marre. C’est pour cette raison qu’on a préféré faire profil bas quelques temps, le temps qu’ils se jettent la pierre entre eux, histoire de se passer les nerfs. Et aujourd’hui nous revenons sur le devant de la scène. Et oui : l’argent ne dort jamais et nous, nous n’avons pas souvent sommeil…
Extrait n°3 de la pièce
AGENT
Héhé. C’est toute une belle question, ça, ma petite dame. Laissez-moi-vous expliquer notre système d’investissement. (Il prend une grande respiration et débite la suite à une vitesse ahurissante) Nous proposons deux types d'investissement qui dépendent entièrement de la qualité du produit sur lequel nos clients veulent investir: l'investissement fluctuant et l'investissement fixe. L'investissement fluctuant consiste à miser de petites sommes d'argent, en général pas plus de 10 000€, sur des produits de conditions moyennes. Le principe est qu'à partir de l'âge de 18 ans, ces produits doivent reverser à l'investisseur entre 5,25 et 10,75 % de leur salaire. C'est pour ça qu'on appelle ça un investissement fluctuant car il dépend entièrement du salaire du produit, il fluctue. Fluctue, fluctuant, même famille. Un produit de condition modeste, dont les parents sont peu instruits a 71,32 % de chance de ne pas faire d'études et de commencer à travailler dès l’âge de 16 ans et 4 mois. Mais ce n'est pas tout ! Depuis quelques années nous menons un projet-pilote appelé “Prends-toi en main, produit adolescent!” Avec un point d’exclamation. Ainsi, nous offrons aux investisseurs, pour un léger supplément, les services d’un de nos agents qui ira à la rencontre de leur produit adolescent dès l’âge de 13 ans pour leur expliquer leurs responsabilités. La probabilité qu'il ait un emploi avant ses 18 ans passe alors de 71,32% à 94,76 %. Vous me suivez?
MICHEL
Ben oui, vous avez pas bougé.
AGENT
Très bien. Poursuivons. Prenons le cas d'un produit devenu adulte qui gagnerait 1000€ par mois.
VÉRO
C'est bien peu.
AGENT
Oui, mais c'est le minimum. Donc, avec un taux à 10,75 %, si ce produit gagne 1000€ par mois, il devra vous reverser un peu plus de 100 € par mois, soit plus de 1200€ par an. Et, en toute logique, au bout de 8 ans et 4 mois, votre investissement sera rentabilisé. Et si le produit est au chômage ? Vous touchez une part de ses allocations. Et si malgré tout, le produit ne travaille pas ? C’est le risque de l'investissement. Ça passe, ou ça casse. Mais, votre trader sera là pour faire en sorte que ça réussisse. L'autre type d'investissement ? Le fixe. C'est différent et la même chose en même temps. Il est cependant conseillé d'investir sur des produits de luxe – comme le sera le produit qui grandit dans votre ventre, madame, à n’en point douter. Le remboursement fixe commence à l'âge de 25 ans et non plus 18 ans. Mais surtout, cette fois-ci, le produit ne verse pas un pourcentage de son salaire. Au contraire, chaque année, il doit verser 24,45 % de l'investissement qui a été misé sur lui au départ. Admettons que vous investissiez 100 000€ sur un produit. 100 000€ ! C'est une coquette somme en effet, mais ce sont les prix monsieur. Donc, je disais, vous investissez sur un produit à 100 000€. Les années passent et, lorsque le produit atteint l'âge de 30 ans, il doit vous reverser 24,45 % de ces 100 000€, soit un peu moins de 25 000€.
 AGENT
Si un problème survient à la naissance ou peu après – mort en couche de la mère ou du produit, y a une grille.
MICHEL
Une grille?
AGENT
De pourcentage. Mort à la naissance, le contrat est annulé, tout simplement. Mort dans la première semaine, vous gardez 10%. Dans les premiers 3 mois, 12%. Dans les premiers 6 mois, 15%. Etc. À 18 ans, quoi qu’il arrive, vous n’en êtes plus responsable et tout l’argent vous appartient. On vous suggère donc de placer l’argent de façon sécuritaire, de pas tout dépenser advenant un accident… c’est déjà pénible de perdre un… un…
Extrait n°4 de la pièce
FRIEDRICH
Au secours ! Au secours !
COHEN 1
Tu ne peux plus t’échapper charogne. Ca ne sert à rien.
COHEN 2
Ca ne sert à rien charogne. Tu ne peux plus t’échapper.
ARTHUR
On ne vous dérange pas ? On vous a dit de rester en cuisine vous
FRIEDRICH
Ya ! Mais c’est eux là ! Ils me veulent !
ARTHUR
Ils quoi ?
COHEN 1
Il s’agit de Friedrich Hanzel. Cuisinier, certes, mais nazi du 3ème Reich avant tout. Nous sommes ici pour l’arrêter et pour le faire juger.
COHEN 2
Il s’agit d’un nazi du 3ème Reich. Friedrich Hanzel certes, mais cuisinier avant tout…
ARTHUR
Vous répétez toujours ce que dit l’autre ?
COHEN 1
On essaie oui. C’est pour donner un petit effet comique, mais ca marche pas, il y arrive pas. Tiens puis arrête ca m’agace. Friedrich Hanzel, ici présent, est donc un nazi. Il était cuisinier dans un camp de concentration durant la seconde guerre mondiale.
COHEN 2
C’est pour ça que nous le recherchons. Il doit payer pour ses crimes.
FRIEDRICH
Mais aidez moi ! C’est des fous !
LE STAGIAIRE
Je veux bien que sa cuisine soit dégueulasse, mais on n’arrête pas quelqu’un pour autant.
FRIEDRICH
Ya ! J’ai toujours fait le même ragout.
 ARTHUR
Tu sais, ce sont des gens très à cheval sur la cuisine.
COHEN 1
Taisez-vous assassin ! Vous êtes un meurtrier ! Vous allez payer ! Toi dis lui ces droits.
COHEN 2
Alors tout ce que vous direz retiendra des charges… par rapport à nos ancêtres qui ont souffert, car oui on a beaucoup souffert… vous êtes ici pour…
COHEN 1
Qu’est-ce que tu racontes abruti ?
COHEN 2
Nan mais j’en ai marre là.
COHEN 1
De quoi ?
COHEN 2
Mais de tout ça. Ca a aucun sens, deux rabbins qui pourchassent un cuisinier nazi. Les gens ne vont rien y comprendre. C’était déjà assez tordu comme ça, voilà qu’on y fout deux rabbins. Puis tu me parles comme à ton chien. Je m’en fous de toutes ces histoires moi. Je suis même pas juif en plus ! Il peut bien cuisinier ce qu’il veut je m’en tamponne. Puis regarde le, il doit bien avoir 150 ans ton nazi, c’est n’importe quoi. Donc tu restes si tu veux, mais je veux pas être lié à cette histoire de débile.
Cohen 2 sort.
LE STAGIAIRE
On fait quoi maintenant ?
COHEN 1
Sale traître ! Moi je trouve ça pas mal cette histoire de juifs et de nazis. Et puis c’est obligatoire. Allez on s’y met tous ensemble et on le juge ici. Qu’on organise un tribunal !
ARTHUR
Nan mais là ca devient trop con. Faut nous laisser maintenant.
COHEN 1
Jugeons-le !
ARTHUR
Vous savez, monsieur le juif, pourquoi cette obsession, je pense qu’il faut savoir pardonner. D’autant que toute cette histoire, n’est qu’une histoire de ragout.
COHEN 1
Mais c’est un nazi !
ARTHUR
Tout le monde à ses petits défauts. Une poignée de mains et tout le monde rentre chez soi ?
COHEN 1
C’est un nazi !
Arthur sort une liasse de billets et donne à Cohen 1 qui vient serrer la main à Friedrich. Il sort.
Extrait n°5 de la pièce
Je vous passe les trop longs détails : Les juifs mettent en place un système de commerce des enfants. Ils se servent de la crédulité des gens.
Extrait n°6 de la pièce
Je vous passe les trop longs détails : Chez Goldberg and Co. Répétition de quasiment tous les stéréotypes précédents
Extrait n°7 de la pièce
Je vous passe les trop longs détails : Les juifs travaillent avec les investisseurs de la mafia
Extrait n°8 de la pièce
Je vous passe les trop longs détails : Les juifs changent les règles quand çà leur chante Les juifs envoient leurs subordonnés à la mort quand c’est leur intérêt.

mercredi 26 juin 2013

Paris c'est moins bien que Montreuil mais c'est pas mal quand même !

Place M. Chevalier, XXème
Hé puis à Paris, il y a des indiens ! 
Enfin, ce qu'il en reste, des apaches !

Montreuil-sous-bois, encore !

Montreuil, c'est un peu "ma capitale", pour tout un tas de raisons, entre autre parce que j'y ai habité... 
Aux ruffins, j'ai un pote qui r'passe les couteaux
Là, dans le bas Montreuil, se trouvait un acheteur de peaux de lapins...et autres peaux brutes !
Peaux, d'lapins, Pôôôôôô !

Montreuil-sous-bois.

On sédentarise sec à Montreuil-sous-bois en ce moment !
Les algécos en couleurs pour les européens de l'Est !
A l'angle des rues du Progrès et d'Emile Zola !
Emile Zola, d'accord, je vois ; le progrès, heu faut voir...

A l'école maternelle il y a la petite section, la moyenne section et ...

... la grande section. 
Ensuite il y a l'école alimentaire... 
Et l'école utilitaire, comme les camions... 
En ce moment, les gosses, ils sont dans leur élément !

lundi 24 juin 2013

J'ai un don de dieu !

J'ai le chic pour dégotter les endroits propices à la découverte d'expressions vernaculaires. Je n'en doute pas un instant en pénétrant  dans ce bar, je suis sûr d'y rencontrer des Gisorsiens ou d'autres indigènes de ces parages... Et je suis sûr d'ajouter quelques expressions encore inconnues de moi, à mes tablettes.
1°  Gisors, bar, porte de Paris, "- il vient de se faire voler par les bourres" signifie qu'il vient de se faire prendre par les flics, parce qu'il roulait bourré... en l'occurence...

2° Quelques kilomètres plus loin, à Gournay-en-Bray, au café du Centre. Discussion de sourds, le client :  
- si je suis malade d'un cancer, je crame tout ! 
Et le patron du café de répondre :  
- il y en a de plus en plus qui crament... Moi je préfère la terre ! 
Deux sens pour un même mot :  cramer toutes ses économies parce qu'atteint d'un mal incurable... et se faire cramer, se faire incinérer. 

3° Accentuation et phonétique :  la boulangère d'Eragny-sur-Epte  dit au revoir à la cliente qui me précède. Une habituée. A moi, elle dira : Arrouarre, parce qu'elle ne me connait pas et elle imagine ne plus jamais me revouarre ! Elle arrache de sa bouche un au-revoir qui ne sert à rien puisque je ne reviendrai probablement pas ! 
 

L'oiseau noir

Il pleut
Et c'est ma faute à moi
Les carreaux de l'usine
Sont toujours mal lavés
Il pleut
Les carreaux de l'usine
Moi, j'irai les casser.
Brel Jacques

 

samedi 22 juin 2013

En direct de mes feneftres : - Do you mind if I close a fenesftre ?

   1° Bon, la voisine, je sais qu'elle ne tiendra pas le coup très longtemps avec sa musique à fond la caisse. Les basses, celui qui a inventé les basses est vraiment un pauvre type. J'ai l'expérience ! Pas des basses, mais de ma voisine. Je ne sais pas où elle va trouver des musiques pareilles, sur les marchés ? Même dans les restaus les plus pourris de nos provinces, ils n'en passent plus d'aussi mauvaises, des musiques ! Elle en profite la salope ! A donf ! Mais elle va arrêter dans un quart d'heure, vingt minutes maxi à tout casser : parce qu'il faut se lever pour changer le c.d. et dans l'état dans lequel elle se met lors des grandes occasion comme la fête de la musique, elle ne risque pas de pouvoir changer le disque avant plusieurs heures. Donc de ce coté, c'est réglé comme du papier à musique !
   2° Après, il y a France Inter, le poste, chez moi, behind my feneftre, qui craffotte sa fiesta della musica : il faut que je me lève pour l'éteindre et dans l'état dans lequel je suis, ça attendra un certain temps. J'écoute un blues style why don't you want me no more, baby ! Et je pense que le blues, ça balance bien et qu'on peut écrire des paroles pas forcément débiles sur cette musique... En plus le blues, c'est un peu comme la guitare tzigane... Ils sont partis pour jusqu'à trois heures du mat' à la radio ! Trois heures, ce sera l'heure où ma voisine va sortir de ses limbes et ensuite de sa maison ; puis vers quatre-cinq heures du mat', elle va revenir avec une bande de zouaves pour faire sa propre fefte de la mufique en décalé ! Elle est un peu coupé-décalé ma voisine. Mais je l'aime bien et je lui pardonne tout, tellement elle est chiante ! 
   3° Je sors, je dis je sors faire des courses, mais en fait je sors pour voir la Fefte de la Mufique. Voir, entendre, mais pas écouter. Ho non ! Il y a une réelle cacophonie, trois endroits différents, proches les uns des autres, avec trois sortes de musiques. Je ne peux pas dire lesquelles ?! Ni deviner. Il y a une tente au cas où il pleuvrait. Un quioske à musique avec une floppée de gens habillés de couleurs orangées. Et un autre truc, le troisième oschestre, mais je ne le vois pas, juste un son perdu parmi les autres sons... Parce que question sons, les ânes sont à la fefte, hi-han !
    4° J'entre dans le lieu où l'on peut éventuellement, si on a de l'argent, faire des courses pour voir. J'achète de quoi-crouter. Je fais la queue pour payer. Derrière moi, il y a un mec de mon âge mais qui fait plus vieux que moi et qui parle à une femme en lui disant : "ma chérie, ma toute belle (sic) j'ai mangé (je n'ai pas compris ce qu'il avait avalé), et c'était un régal !" Ensuite, le mec s'est mis à ranger et empiler les paniers métalliques et les paniers en plastique du Super-marché. Derrière moi. "Tu sais ma chérie, il y en a qui risquent de tomber en se cognant dedans. Alors je les range. Tout à l'heure, dans la rue, j'ai failli tomber, j'ai reversé une casserole où il y avait des pièces. De toutes petites pièces, des pièces d'un centime. Ha ha que j'avais honte ! Une petite fille m'a aidé à les ramasser. La femme disait, laissez tomber, laissez tomber ! Mais je les ai ramassées. C'étaient des pièces d'un centime, j'avais honte et j'ai failli tomber, tu te rends compte ma chérie, ma douce ?!" Et il en rajoute dans ces démonstrations d'amour qui dégoulinent d'obséquiosité... Je me retourne pour voir la gueule de la rombière qui ne pipe mot : une jeune femme d'origine asiatique, trentenaire et lui, soixante pas rasé avec une gueule, une sale gueule frisant les soixante dix-huit ans. Mignon tous les deux, surtout Fleur-de-Lotus-de-Banlieue et son air de s'emmerder à cent à l'heure avec ses deux pots de yaourt à zéro pour cent. Il lui dit : "il y a plusieurs orchestres dont (celui qui braillait le plus fort, les gusses habillés en orange) dont un de gospel". En vrai, il a dit : "c'est des gospels". C'est une info de première bourre !
    5° Le gospel.  J'aurais pas reconnu ça tout seul. Je ne sais pas si vous avez déjà entendu du gospel, mais quand on bouffe du curé du matin au soir et qu'il n'y a rien d'autre à bouffer dans l'frigo, le gospel, y-a-pas-pire. C'est une torture mentale. Vous voyez, le genre de truc : ô when the saints... Putain-puceau ! Quand ils attaquent happy day, là, tu crois que c'est fini, le bouquet final comme le quatorze juillet, éhéhèèhé, hè ben, zobi, macache-walou, ils continuent les salauds. Le con qui a inventé les percussions, pour patienter entre deux airs, la peine de mort, vous voyez à quoi ça sert ? Heureusement que la mufik adoucit les mauvaifes moeurs. Mais alors le gospel, par pitié, non ! Pas ici. NON.
    6°Ils continuent avec leur putain-puceau de gospel, les rachitiques qui s'époumonent pour le Vingt-Diou, notre Saigneur Tout Puiffant, le S.T.P., s'il vous you plait ! Ils ont vaincus, les Ratichons ! Ils ont anéanti les Rockers ! Ceux, les Coriaces, qui venaient tous les ans, au même endroit, invités par le même patron de rade, débiter leurs guitares, en petits bois... pour chauffer le trottoir, les trottins et les trottinettes. Le gospel, merde alors, c'est pas possible ce truc.  Détrôner les Coriaces ! Le Rock-and-Roll ! Le Roll -Over, Beethoven !  

     Si ça continue, je réveille ma voisine, bandes de lâches   !






samedi 15 juin 2013

La rosace originelle

Béotien, je découvre facilement le fil à couper le beurre : aujourd'hui, l'origine du mot rosace, la rose !

Repère pour les enfants : disparu !

Le M° Jourdain a été "rénové". Je ne sais pas trop ce qui est mieux qu'avant, maintenant. Toujours est-il, lorsqu'ils ont défoncé le carrelage blanc des murs, je me suis enquis de ce que deviendrait la très belle mosaïque cimentée sur tout un mur, qui représentait une végétation luxuriante avec deux chats, l'un blanc et l'autre noir. J'ai hélas oublié le nom de l'artiste, si quelqu'un peut m'aider à le retrouver... Le préposé du métro m'a dit qu'on l'avait gardée et qu'elle serait remontée. Elle n'a jamais été remontée. J'ai écrit pour qu'on la remette en place, mais je n'ai pas eu de réponse. En descendant de la rue de Belleville vers les quais du M° Jourdain, autrefois, cette superbe mosaïque servait de repère aux enfants handicapés de l'établissement spécialisé dans lequel je bosse ; elle était bien pratique, c'était à Jourdain-les-Chats, pas besoin de savoir lire ! Maintenant la station Jourdain ne se distingue plus des autres stations du métro, elle a été banalisée, uniformisée. C'est une perte... artistique... Une perte de repère aussi... Un progrès ?!
 
J'aimerais bien remettre la main sur la photo de la mosaïque entière, avec sa végétation, ses cascades, mais c'est un tel bordel dans mes ordinateurs  ! Et retrouver le nom de l'artiste, un artiste des années 70-80, je crois me rappeler...

La bulle spéculative sur le bulbe spéculatif

tulipomanie (Tulpenmanie en néerlandais, Tulip mania en anglais, souvent appelée « crise de la tulipe » en histoire économique), qui survint dans le nord des Provinces-Unies au milieu du XVIIe siècle, est le nom donné à un effondrement subit des cours de l'oignon de tulipe qui avaient atteint un niveau astronomique. Au plus fort de la tulipomanie, en février 1637, des promesses de vente pour un bulbe se négociaient pour un montant égal à vingt fois le salaire annuel d'un artisan spécialisé. Certains historiens ont qualifié cette crise de « première bulle spéculative » de l'histoire.



vendredi 14 juin 2013

SYLVAIN GRIPOIX PHOTOGRAPHIES

Grandes affiches, qui pour une fois ne sont pas publicitaires ! Les photos de Sylvain Gripoix sont exposées, en très grand, à l'angle de la rue des Amandiers et des Panoyaux (autrement dites : rue des couilles et rue des sans-couilles) Paris XXème.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

mercredi 12 juin 2013

EPOUVANTAUX POUR LES OISEAUX

 
Brigitte Fontaine ...                                                            et Bourvil !

A propos d'oiseau, il y en a un en ce moment qui, outre les trilles -un merle moqueur sans doute, me fait : fui-fui-fui  -fi , comme dans la chanson de Nino Ferrer, "Gaston y'a l'téléfon qui son', et y'a jamais personne qui y répond, fui-fui-fui -fi !
Fui-fui-fui -fi !