dimanche 27 octobre 2013

A ceux et celles qui n'ont pas tout compris !

SI J'ARRETE CE BLOG, C'EST POUR MIEUX  CONTINUER AUTREMENT A L'ADRESSE SUIVANTE : 
http://chroum-badaban.blogspot.fr/
*
SUR UNE PAGE INTITULEE : 
"COMMUNISTE ET PÊCHEUR DE NUAGES"  ". . . QUE LE VENT NE M'EMPORTE !"
(A tous ceux que le coeur me fend). 
*
Vous y retrouverez aussi : Lesa Faker, P.P. Le Moqueur, Potomac, La Boite Verte, Désert Occidental, etc.
 

lundi 7 octobre 2013

Merci à tous ceux qui ont fait le tri entre le bon grain et l'ivraie de mes publications, je me tire pour de nouvelles aventures !


gif felix le chat gif felix gif felix le chat

J'en rage d'avoir été aussi con, putain-puceau !


JE NE VEUX PLUS JAMAIS PERDRE DU TEMPS PHOTOGRAPHIER DES MERDES PAREILLES !

ET PLUS JAMAIS FAIRE ça, PUBLIER ça !
J'ai bien autre chose à faire et vous aussi vous avez bien autre chose à faire que de passer du temps à cliquer pour voir des trucs aussi désespérants !
Internet rend triste et con, parfois...
J'arrête, je fous tout ça à la corbeille, clic !
C'est la dernière fois !

Faut-il être retord pour y voir un drapeau ?!

D
Des saloperies comme ça, j'en ai plein l'ordinateur ! 
Et plein la tête !
Et par dessus la tête !
C'est bien le fait de bloguer  qui m'amène à manquer totalement de discernement...
Et avec une grande méticulosité  !
J'efface tout !

Ou pour montrer de pareilles mochetées !

Combien de Havanes cela a-t-il coûter pour en arriver à publier une telle photo de merde ?
J'arrête, j'efface !

Et dieu dans tout ce fatras ?

Gaspiller des milliards de pixels pour montrer ça ?!
J'arrête !

Revendiquer le mariage alors qu'il y a cent mille espèces de fleurs !

Faut-il avoir un goût prononcé à ce point pour l'avilissement ? 
Tombé aussi bas dans l'abjection, vous voudriez que je continue ce blog ?!

LES TROIS GRACES, NON, LES TROIS GARCES !

Ah qu'on les aime les années soixante, années de merde, de la guerre d'Algérie, du poste à transistors !
Pour écouter quoi ? Radio Luxembourg !
Je brade mon stock et j'arrête !
Caliste et consorts : ça va bouillir !

La Poste

Même La Poste devient aussi conne que moi. Ils ne savent même plus produire des timbres corrects. Nous vivons une époque de merde. Tu comprends pourquoi, Caliste, j'ai envie d'arrêter mes contributions de merde qui concourent à l'aliénation généralisée des masses !
Même plus foutus de dessiner correctement une Marianne ou un Ceres vermillon ! 
Les dents sont blanches, bien alignées sans aucune finesse. 
La colle derrière, t'as pas intérêt à la lécher... (prononcez : laicher !)
Vois-tu pourquoi j'ai envie d'arrêter mes conneries ?!

ERREUR 404

ERREUR 404 me rappelle la Peugeot 403 de l'inspecteur Robillard ou la Panhard de l'inspecteur Ludovic. Puis Zappi Max, : qui réclamait de la ménagère : "la bise à Zappi" sur Radio-Télé-Luxembourg. Sans oublier les points Bartissol !
Et l'avion qui traçait maladroitement d'une trainée blanche, son écriture celeste et publicitaire,  dans le ciel bleu de Rueil-Malmaison :
 OMO   
 
 Vois-tu à quoi j'en suis réduit, cher Caliste !


 Zappi Max contre le tonneau !
Je rêve !

dimanche 6 octobre 2013

Toutes ces conneries que j'ai écritesdepuis 2011 : à quoi bon ?

Plus tard, je me repentirai en enfer.
Mais quand j'apprends que je suis lu en Chine et en Serbie, je me sens pousser des ailes, fier de concourir au bien-être de l'humanité et à l'édification des masses laborieuses.
En vrai, j'en ai marre de bloguer, surtout sur les vieux bélinographes qui font parfois office d'ordinateurs ! Je perds beaucoup trop de temps à faire ça. J'ai déjà mes petits carnets privés et tout le reste de ma production en plus du boulot. Sans compter Toto, le psychanalyste.
En revanche, j'aime bien répondre aux autres blogueurs, parce que ça m'apporte plus de les lire et de commenter leurs articles que d'en écrire moi même - je sais d'avance ce que je vais dire, y a pas de surprises, sur mon propre blog !
Enfin et en plus, j'ai un besoin urgent de lire Jean Racine. Je n'en ai pas estimé l'urgence. Elle n'empêche pas tout le reste. 
Pour le Jeannot en question ci-dessus, que me conseillez-vous de lire ?
 




samedi 5 octobre 2013

De la Hauteur.

Ce matin j'ai mis mes escarpins Louboutin (pour faire plaisir à P.P. Le Moqueur).
Mes escarpins jaunes vertigineux.. 
Sont vertigineux, à la fois le jaune et les escarpins. 
Le jaune escarpin Louboutin tient un peu du jaune canari sans toutefois être du jaune caca d'oie.
Hé bien figurez-vous qu'avoir une tête de plus que les autres, aux pieds, ça grandit  son homme.
Cela permet notamment d'aborder les risques psychosociaux en toute sérénité. 
Surtout en métro.
Normalement, ... normalement.

jeudi 3 octobre 2013

Pussy Riot. Lettre du camp 14 de Mordovie...


CE LUNDI 23 SEPTEMBRE, j’entame une grève de la faim. C’est une méthode
extrême, mais je suis absolument certaine que, dans la situation où je me trouve,
c’est la seule solution.
La direction de la colonie pénitentiaire refuse de m’entendre. Mais je ne renoncerai
pas à mes revendications, je n’ai pas l’intention de rester sans rien dire et de
regarder sans protester les gens tomber d’épuisement, réduits en esclavage par les
conditions de vie qui règnent dans la colonie. J’exige le respect des droits de
l’homme dans la colonie, j’exige le respect des lois dans ce camp de Mordovie.
J’exige que nous soyons traitées comme des êtres humains et non comme des
esclaves.
Voici un an que je suis arrivée à la colonie pénitentiaire n°14 du village de Parts.
Les détenues le disent bien — « Qui n’a pas connu les camps de Mordovie n’a
pas connu les camps tout court». Les camps de Mordovie, j’en avais entendu
parler alors que j’étais encore en préventive à la prison n°6 de Moscou. C’est là
que le règlement est le plus sévère, les journées de travail les plus longues, et
l’arbitraire le plus criant. Quand vous partez pour la Mordovie, on vous fait des
adieux comme si vous partiez au supplice. Jusqu’au dernier moment chacune
espère – « peut-être, quand même, ce ne sera pas la Mordovie ? Peut-être que j’y
échapperai ? » Je n’y ai pas échappé, et à l’automne 2012 je suis arrivée dans
cette région de camps sur les bords du fleuve Parts.
La Mordovie m’a accueillie par la voix du vice-directeur en chef du camp, le
lieutenant-colonel Kouprianov, qui exerce de fait le commandement dans la colonie
n°14 : « Et sachez que sur le plan politique, je suis un staliniste.» L’autre chef
(ils dirigent la colonie en tandem), le colonel Koulaguine, m’a convoquée le premier
jour pour un entretien dont le but était de me contraindre à reconnaître ma faute.
« Il vous est arrivé un malheur. C’est vrai, non? On vous a donné deux ans de
camp. D’habitude, quand il leur arrive un malheur, les gens changent leur
point de vue sur la vie. Vous devez vous reconnaître coupable pour avoir
droit à une libération anticipée. Si vous ne le faites pas, il n’y aura pas de
remise de peine. »
J’ai tout de suite déclaré au directeur que je n’avais l’intention d’effectuer que les
huit heures de travail quotidiennes prévues par le Code du Travail. « Le Code du
Travail, c’est une chose, mais l’essentiel, c’est de remplir les quotas de
production. Si vous ne les remplissez pas, vous faites des heures
supplémentaires. Et puis, on en a maté des plus coriaces que vous, ici ! », m’a
répondu le colonel Koulaguine.
Toute ma brigade à l’atelier de couture travaille entre 16 et 17 heures par jour. De
7.30 à minuit et demie. Dans le meilleur des cas, il reste quatre heures de sommeil.
Nous avons un jour de congé toutes les six semaines. Presque tous les dimanches
sont travaillés. Les détenues déposent des demandes de dérogation pour travailler
les jours fériés, « de leur propre initiative », selon la formule employée. En réalité,
bien entendu, c’est tout sauf leur initiative, ces demandes de dérogation sont écrites
sur l’ordre de la direction du camp et sous la pression des détenues qui relaient la
volonté de l’administration.
Personne n’ose désobéir (refuser d’écrire une demande d’autorisation à travailler le
dimanche, ne pas travailler jusqu’à une heure du matin). Une femme de 50 ans avait
demandé à rejoindre les bâtiments d’habitation à 20 heures au lieu de minuit, pour
pouvoir se coucher à 22h et dormir huit heures ne serait-ce qu’une fois par
semaine. Elle se sentait mal, elle avait des problèmes de tension. En réponse, il y a
eu une réunion de notre unité où on lui a fait la leçon, on l’a insultée et humiliée, on
l’a traitée de parasite. « Tu crois que tu es la seule à avoir sommeil? Il faudrait
t’atteler à une charrue, grosse jument ! » Quand le médecin dispense de travail
une des femmes de la brigade, là encore, les autres lui tombent dessus : « Moi je
suis bien allée coudre avec 40 degrés de température ! Tu y as pensé, à qui
allait devoir faire le travail à ta place ? »
A mon arrivée, j’ai été accueillie dans ma brigade par une détenue qui touchait à la
fin de ses neuf ans de camp. Elle m’a dit : « Les matons ne vont pas oser te
mettre la pression. C’est les taulardes qui le feront pour eux.» Et en effet, le
règlement est pensé de telle façon que ce sont les détenues qui occupent les
fonctions de chef d’équipe ou de responsable d’unité qui sont chargées de briser la
volonté des filles, de les terroriser et de les transformer en esclaves muettes.
Pour maintenir la discipline et l’obéissance dans le camp, il existe tout un système
de punitions informelles: « rester dans la cour jusqu’à l’extinction des feux »
(interdiction d’entrer dans les baraquements, que ce soit l’automne ou même
l’hiver – dans l’unité n°2, celle des handicapées et des retraitées, il y a une femme à
qui on a amputé un pied et tous les doigts des mains : on l’avait forcée à passer une
journée entière dans la cour — ses pieds et ses mains avaient gelés), « barrer
l’accès à l’hygiène » (interdiction de se laver et d’aller aux toilettes), « barrer
l’accès au cellier et à la cafétéria » (interdiction de manger sa propre nourriture, de
boire des boissons chaudes). C’est à rire et à pleurer quand une femme de 40 ans
déclare « Allons bon, on est punies aujourd’hui ! Est-ce qu’ils vont nous punir
demain aussi, je me demande ? » Elle ne peut pas sortir de l’atelier pour faire
pipi, elle ne peut pas prendre un bonbon dans son sac. Interdit.
******
OBSÉDÉE PAR LE SOMMEIL, rêvant juste d’une gorgée de thé, la prisonnière
exténuée, harcelée, sale devient un matériau docile à la merci de l’administration,
qui ne voit en nous qu’une main-d’oeuvre gratuite. En juin 2013, mon salaire était de
29 roubles (moins d’un euro !). Alors que la brigade produisait 150 uniformes de
policier par jour. Où passe le produit de la vente de ces uniformes?

mercredi 2 octobre 2013

J'ai rêvé.



J’ai fait un rêve.
A un moment de la nuit, j’ai fait un rêve abominable que je ne comprenais pas. Je suis dans  l’incapacité d’appeler ce rêve cauchemar. Un rêve. J’essayais en vain d’échapper à « un personnel soignant » qui tentait de m’intercepter parce que j’avais connu un crime  (lapsus, je dis connu à la place de : commis !). Un crime que j’ignorais (lapsus, je dis ignorais à la place de : que je ne voyais pas). Je ne voyais pas de quoi il s’agissait.
Ce rêve s’est répété plusieurs fois de la même façon. Probablement deux ou trois fois. A la dernière reprise, le même rêve était tellement lancinant, tellement éprouvant, qu’il avait lieu dans un demi-sommeil. Il tournait dans ma tête, sans fin, quasiment à l’identique. Les variations de son scénario n’étaient que de vaines tentatives rêvées pour comprendre ce qui me valait d’être dans une telle situation.
Je ne me souviens pas du début du rêve, le début concernait le crime, celui qui me valait d’être poursuivi. Je comprenais que, dans le rêve, je ne le saurais jamais. Que je ne connaitrais pas les motifs de mes poursuivants. Mais à la dernière reprise de ce rêve récurrent, je me suis finalement rendu à mes poursuivants. Je n’ai pas réussi à leur filer entre les mains (lapsus, j’écris réussi à la place de : voulu leur échapper). Je me suis laissé prendre parce que j’en avais assez et je ne voulais pas que ce rêve se reproduise une quatrième fois. Être  pris pour qu’un procès me rappelle et explique ce crime.
Comme j’étais dans un demi-sommeil, je me suis réveillé, sonné, groggy. Dans le rêve, j’éprouvais une honte immense, honte de vivre après ce que j’avais commis mais dont j’ignorais tout. Honte face à Noëlle, face à ma fille, honte à la face du monde. Comme si j’avais violé un bébé et ensuite comme si je l’avais achevé. Ce rêve, je n’ai pas eu l’impression qu’il arrivait pour la première fois dans mes nuits. Au contraire, j’ai eu l’impression de l’avoir déjà subi il y a longtemps au moins une ou deux fois dans ma vie.
Ensuite, après m’être réveillé, j’ai pensé : mais qu’avais-je donc commis de si grave ? Je dis qu’avais-je au passé, parce qu’une fois réveillé, je me suis bien rendu compte que je n’avais commis aucun crime aussi grave, ça se saurait, ça s’aurait su ! Alors j’ai pensé : mon père un jour a du me demander une chose que je ne pouvais pas faire. Un truc pas forcément formulé clairement, dit de façon tacite, qui me rendait impuissant et incapable d’accéder à ses désirs. Mais qu’a-t-il bien pu me demander de prendre sur moi ? Quelle chose impossible m’a-t-il demandé de faire ?
J’ai repensé que lui, avait été obligé de travailler à quatorze ans, parce que son père était mort d’un infarctus, parce que son grand frère était mort sous les bombes anglaises dans la rade de  Toulon. Il a du quitter l’école pour travailler dans un atelier d’ajustage afin de nourrir le reste d’une famille « méditerranéenne élargie », il n’avait pas d’autre frère que son grand frère, mais une mère et tout le reste de la famille, oncles âgés, tantes etc. Mais je me suis dit : s’il m’avait demandé à ce moment d’arrêter l’école pour faire comme lui, je n’aurais pas été heureux parce que j’aimais l’école comme tous les enfants. Mais ce n’aurait pas été une chose impossible pour moi de le faire.
Tout ça, je l’ai pensé, l’esprit embrumé par l’horrible rêve et le sommeil manquant. Ce n’était pas un crime de quitter l’école pour l’usine, j’aurais pu accéder à ses désirs. J’aurais pu faire ce qu’il me demandait, aller travailler comme lui et quitter l’école, la mort dans l’âme certes, mais j’aurais pu le faire, comme lui l’avait fait avant moi. Alors que me demandait-il d’impossible à réaliser ?  De si terrible ? Que m’a-t-il implicitement demandé de faire qui était au dessus de mes forces d’enfant ? Parce que j’aurais fait tout ce qui était en mon pouvoir pour faire ce qu’il voulait. J’étais bêtement voué à lui, je l’admirais, j’étais fier de lui, il était aviateur comme Saint-Exupéry !
Un peu plus réveillé, après avoir jeté sur un brouillon tout ce qui précède, j’ai immédiatement pensé à ceci : il a tué des gens en les bombardant avec son avion. Au Vietnam. Quand il croyait m’a-t-il dit aux bienfaits de la civilisation française sur les colonies. Quand le seul moyen de se sortir de l’usine pour faire des études, quand on est pauvre, était d’intégrer l’armée. Lui ça a été l’Aéronavale. Il a du me demander d’endosser la seule chose qu’il ait jamais été capable de revendiquer : avoir tué des innocents, des civils, durant les opérations, comme on disait à l’époque.
J’ai senti que c’était ça, le crime. J’en suis sûr ! Ce n’est pas facile d’en être sûr à 100 %.  Mais j’en suis sûr. Si je me suis réveillé à cinq heures du matin pour écrire tout ça, c’est qu’il y a une raison valable. Parce que j’aurais préféré dormir tranquillement, la veille je m’étais levé à cinq heures du matin pour écrire un texte sur les Rom et couché très tard, à deux heures pour dessiner des oiseaux. Des oiseaux, des avions ? Pas si tendres que ça les oiseaux, ce sont des mouettes et si elles ont le vol élégant, elles sont, sur la mer, très violentes !  Sur la mer : aéro-naval ! Il n’y a pas de hasard à mes dessins, cette envie de dessiner des oiseaux de mer dont l’apparence est trompeuse : ils sont cruels.
Bien entendu, tout ça n’est pas venu simplement. La veille, avec ma fille, j’ai visionné un DVD qu’on m’a prêté. C’est parait-il celui d’une série télévisée. Une œuvre israélienne : In Traitement, En Analyse. Il y a un épisode avec Paul, le thérapeute et Alex le pilote d’un Fouga-Magister à la sauce 2012 qui a bombardé une madrasa (une école) pleine d’enfants durant la guerre du golf en Irak. Tous les bombardements tuent aveuglément et d’abord, les personnes les plus vulnérables incapables de se protéger. Le summum étant celui sur la ville d’Hiroshima. Mon père a fait ça. Evidemment, c’est un crime qu’il m’est et qui m’était impossible à endosser étant enfant.
Cet horrible rêve qui ressemble à un cauchemar mais que je me refuse à qualifier comme tel, cauchemar, parce que le mot me parait trop faible, ce rêve a éveillé ce qui m’était inconscient jusqu’à présent : mon père m’a tacitement refilé en héritage sa responsabilité face aux morts qu’il a faits en bombardant des Vietnamiens dans le cadre d’une guerre coloniale. Bien entendu, ce n’est pas lui qui appuyait sur le bouton, ils étaient plusieurs servants dans les gros avions qui survolaient les villes du Nord-Vietnam. Mais quand même ! Il savait bien ce qu’il engendrait : des morts et des morts, des civils, des familles, etc.
Que puis-je faire à présent de tout ça ? A part me rendormir !
Les avions étaient, je crois me souvenir des termes, des Bréguet-Atlantique, des Nord-Atlas, des Lancaster, des Neptunes, des hydravions Catalina, des Fouga-Magister, des Lockheed. Les bombardiers-torpilleurs partaient du porte-avions Dixmude basé à Toulon ! Là où son grand frère était mort. Ils faisaient des « sorties » ! Et les hélicoptères s’appelaient des Super-Frelons, des Alouettes ! La guerre est un jeu d’enfants, je m’en souviens encore, comme si j’étais né ! C’était en 1952-1953, avant ma naissance fin 1953, quand mon père m’a conçu, en retour d’une mission. Tout ce qu’il a réussi à me dire sur le Vietnam, c’est que les Vietnamiennes n’avaient pas de poil ! Avec le fait de décalotter mon zobi, ce fut ma seule éducation sexuelle. En la matière, je suis autodidacte !
Papa ensuite a très bien réussi sa carrière dans le nucléaire… militaire. Mais c’est une autre histoire !

Si vous saviez ?