lundi 30 septembre 2013

Blonde On Blonde, Pledging My Time - Bob Dylan

Well, early in the morning !

'Til late at night...


I got a poison headache !
But I feel all right
I'm pledging my time to you
Hopin' you'll come through too.

Katia, Katia Guerreiro ! lo fado pour ceux qui et ceux qui pas !

Une heure dans un boudoir. Katia Guerreiro je préfère la voir sur scène comme hier au Cirque d'hiver. Il y avait aussi Christina Branco ! Lo Fado, une fois tombé dedans tu n'en sors pas !

samedi 28 septembre 2013

Marche des Salopes aujourd'hui. Paris, Panthéon.


Intégration à l'usage de ceux qui savent lire





Intégration

Ce que je déteste chez les Roms, gitans et chez les autres rastaquouère* de toutes origines, ce sont les rapports de servitudes qu’impose une mafia brutale sur les plus faibles de leur communauté, les femmes, les enfants et toutes personnes vulnérables ou handicapées. Je n’aime pas cette mafia qui ponctionne les si faibles gains de la mendicité, impôt total et qui ne peux être rentable qu’à une très grande échelle de servitude et de violence. C’est pas comme le maquereau avec sa « femme » où là existe la possibilité d’un rapport de force entre les protagonistes quand les relations ne sont pas trop violentes (coups, drogue, chantage). Vous me direz, toutes les communautés immigrées se conduisent ainsi. Il y a toujours une mafia qui impose sa domination sur les gens et leurs revenus. Mais pour se souvenir d’un cas extrême, le FLN imposait sa suprématie politique, communautaire et fiscale sur les habitants des bidonvilles. Mais avec intelligence, même dans sa violence il y avait une logique, en obligeant uniquement ceux qui étaient solvables ! D’autre part, d’accord ou non avec le FLN, leur objectif, s’il était d’étendre leur suprématie, était également aussi celui du bien-être de leur communauté. Chaque mafia a sa conception toute personnelle du bien-être ; jusqu’au capitalisme le plus développé ! Chez les Roms et autres communautés ressemblantes, on n’a pas le sentiment que les mafias ont pour objectif de diriger leur communauté vers un certain bien-être ! Ils dirigent leurs gens vers la misère la plus débile. Les mafieux Roms et autres sont des gros cons. Peut-être me trompis-je sur leurs objectifs ?! Leurs objectifs sont peut-être très nobles ?! Je peux comprendre que la fin puisse justifier exceptionnellement certains moyens dans une situation particulière ! Alors vite détrompijé-moi.

L’intégration. La première fois que j’ai connu le mot, c’était en math ! Les fonctions et leurs intégrales. Ensuite, très marginal, on m’a fait comprendre, et j’ai bien compris, que je n’étais pas du tout intégré socialement. Je vivais trop solitaire et trop sauvagement pour même donner le change. Un peu voyou, j’avais l’argent nécessaire pour qu’on me foute la paix, pour qu’on ne me pose aucune question. Puis pour diverses raisons, et en fonction de mes facultés, de mes capacités, je me suis intégré. Oh pas à tous les niveaux, loin de là. J’ai toujours une personnalité sauvage, une résistance aux institutions, etc. Mais j’accepte les compromis acceptables (!) dans certaines situations sociales. Pas dans toutes, ni systématiquement, loin de là.  Autrement dit, je m’intègre à la carte, comme je veux et comme je peux. Pour le reste, je ne suis pas du tout intégré, ni intégrable. Et encore, je suis citoyen français de naissance ! Alors, si j’étais d’une autre origine… voyez-vous ? !

C’est dans ce sens que je comprends les gitans de tout bord. Ils veulent vivre comme ils l’entendent. Ils veulent s’intégrer comme ils l’entendent. C’est normal. On ne peut pas plier les gens contre leur gré. Moi je comprends tout à fait qu’on se débrouille en vivant dans des bidonvilles. Je ne trouve pas ça indigne. Pas plus qu’une cabane au fond des bois. Au contraire, je trouve ce genre d’habitat assez civilisé. Si en plus on peut y ajouter un peu de sécurité… Plutôt que d’y pulvériser de la précarité… Je dis ça sans ironie, ceux qui me connaissent savent mon goût des ruines et des habitats insalubres ! J’aime vraiment les bidonvilles ; j’ai la nostalgie de ceux de Nanterre, de La Folie à Nanterre. Je trouve que les bidonvilles sont plus intégrés qu’une cabane au Canada. Plus civilisés, plus sociaux. Ce dont ils manquent, c’est de sécurité, comme les favelas brésiliens. Si en plus la Police, sous couvert de justice, rajoute de l’insécurité ! Je ne sais pas trop ce qu’a dit Manuel Vals. Toujours est-il qu’il na pas démenti les propos qu’on lui prête.  C’est donc comme s’il les avait tenus. Je préfèrerais qu’il, et la police, protège les habitants des habitats précaires, vulnérables aux violences et aux mafieux en tout genre. Que la police protège les habitants plutôt qu’elle ne les expulse, et pour aller où ? Je le demande ? Je souhaiterais que la Police s’occupe des mafieux merdiques qu’on voit traîner à la porte de Montreuil dans de grosses cylindrées rutilantes qu’ils se paient en exploitant les bulgares (très pauvres, femmes et enfants en guenilles) qui vivent là depuis quelques années, près de Puces, dans des voitures complètement délabrées. L’hiver, je ne vous dit pas le spectacle et sa désolation… L’été, ce n’est pas mieux ! Il y a des voleurs au sein de la communauté Rom ? Ha bon ! Comme si cela n’était pas naturel : il y en a dans toutes les communautés, y compris la notre : je suis bien placé pour le savoir, je l’ai été ! Il y a la Justice pour régler ça ; et aussi l’école, comme disait Victor Hugo, une école est une prison en moins ! 

*(rastaquouère : personnage exotique étalant un luxe suspect et de mauvais goût)

jeudi 26 septembre 2013

Vive la Russie ! Vive la Russie... Socialiste ! Vive la Russie soviétique !


L’AVEUGLE DE BAGNOLET

J'ai toujours aimé cette vieille chanson depuis que je la connais; je pourrais vous la chanter si l'informatique le permettait ! Et me baladant à Bagnolet, voici que je découvre un bistrot à l'enseigne : L’AVEUGLE DE BAGNOLET. Parce que le type, l'aveugle guidé par une petite fille habitait là !


Air : Ronde de la Ferme et le Château

À Bagnolet j’ai vu naguère
Certain vieillard toujours content.
Aveugle il revint de la guerre,
Et pauvre il mendie en chantant. (bis.)
Sur sa vielle il redit sans cesse :
« Aux gens de plaisir je m’adresse.
« Ah ! donnez, donnez, s’il vous plaît. »
Et de lui donner l’on s’empresse.
« Ah ! donnez, donnez, s’il vous plaît,
« À l’aveugle de Bagnolet. »

Il a pour guide une fillette ;
Et, près d’aimables étourdis,
À la contre-danse il répète :
« Comme vous j’ai dansé jadis.
« Vous qui pressez avec ivresse
« La main de plus d’une maîtresse,
« Ah ! donnez, donnez, s’il vous plaît ;
« J’ai bien employé ma jeunesse.
« Ah ! donnez, donnez, s’il vous plaît,
« À l’aveugle de Bagnolet. »

Il dit aux dames de la ville
Qu’il trouve à de gais rendez-vous :
« Avec Babet, dans cet asile,
« Combien j’ai ri de son époux !
« Belles, qu’une ombre épaisse attire,
« Là, contre l’hymen tout conspire.
« Ah ! donnez, donnez, s’il vous plaît ;
« Les maris me font toujours rire.
« Ah ! donnez, donnez, s’il vous plaît,
« À l’aveugle de Bagnolet. »

S’il parle à de certaines filles
Dont il fit longtemps ses amours :
« Ah ! leur dit-il, toujours gentilles,
« « Aimez bien et plaisez toujours.
« Pour toucher la prude inhumaine,
« Trop souvent ma prière est vaine.
« Ah ! donnez, donnez, s’il vous plaît ;
« Refuser vous fait tant de peine !
« Ah ! donnez, donnez, s’il vous plaît,
« À l’aveugle de Bagnolet. »

Mais aux buveurs sous la tonnelle
Il dit : « Songez bien qu’ici-bas,
« Même quand la vendange est belle,
« Le pauvre ne vendange pas.
« Bons vivants que met en goguette
« Le vin d’une vieille feuillette,
« Ah ! donnez, donnez, s’il vous plaît ;
« Je me régale de piquette.
« Ah ! donnez, donnez, s’il vous plaît,
« À l’aveugle de Bagnolet. »

D’autres buveurs, francs militaires,
Chantent l’amour à pleine voix,
Ou gaîment rapprochent leurs verres
Au souvenir de leurs exploits.
Il leur dit, ému jusqu’aux larmes :
« De l’amitié goûtez les charmes.
« Ah ! donnez, donnez, s’il vous plaît ;
« Comme vous j’ai porté les armes !
« Ah ! donnez, donnez, s’il vous plaît,
« À l’aveugle de Bagnolet. »

Faut-il enfin que je le dise ?
On le voit, pour son intérêt,
Moins à la porte de l’église
Qu’à la porte du cabaret.
Pour ceux que le plaisir couronne,
J’entends sa vielle qui résonne :
« Ah ! donnez, donnez, s’il vous plaît ;
« Le plaisir rend l’âme si bonne !
« Ah ! donnez, donnez, s’il vous plaît,
« À l’aveugle de Bagnolet. »

mardi 24 septembre 2013

Paranoïa suite !

Les écolos prennent le pouvoir. Les Khmers verts décident d'embarquer à la campagne tout ceux qui n'ont pas la fibre bio ! Les pauvres, les illettrés, les adeptes du diphényle et du phénylbenzène, les fous des fours nucléaires, les sniffeurs de diesel, bref tout ceux et celles qui font des cocktails Molotov avec leur canettes de bière au lieu de les mettre dans les conteneurs ad hoc, etc. Parce que l'écologie, c'est pas encore pour les pauvres ! Les khmers-verts en sont pour le moment au tri sélectif. Mais ils ont déjà les moyens de nous embarquer : regardez voir si j'y suis ?!

Putain-puceau, on risque gros !

Avez-vous remarqué que j'avais un beau cul ?!

Avez-vous remarqué que j'avais un beau cul ?!
Place de la Nation, ce matin...











 


 

dimanche 22 septembre 2013

Paranoïaque rouspète pis pète

Sans vouloir être paranoïaque, les moyens techniques (informatiques) sont là, ne restent qu'à mobiliser (c'est facile) des moyens humains afin de pourvoir des emplois laborieux accessibles à tous, notamment aux chômeurs en fin de droits, emplois sans grande qualification (repérer à la louche les déviants, les lister et les dénoncer), emplois de policiers (les arrêter), et la boucle est bouclée. 
Je m'explique. 
En Grèce, (berceau de la Démocratie), "Aube-Dorée" parti non seulement d'extrême droite mais ouvertement néo-nazi, traque et tue. On se croirait, grand retour en arrière, à l'époque des "Généraux". C'est pas une "bagarre entre jeunes" comme pour Clément Méric, si tant est qu'on puisse qualifier son assassinat de "bagarre entre jeunes". C'est un mec de 45 ans qui tue un jeune rappeur. Ce sont les forces de l'ordre qui attendent un peu que tout le monde se disperse avant d'intervenir ce qui permet à certains (des flics?!) de filer et prendre la poudre d'escampette. 
Le film Z remasterisé ! 
Ils font 30%, les nazis et ils ont 18 députés... 
Bon ok, nous, on a une fillette Le Pen qu'on n'entend pas et Gilbert Collard qui se cure les dents. Mais quand même, ils ont été élus...
Et je me dis : avec toutes les conneries qu'on raconte et qu'on met en ligne sur la Toile, en toute liberté, sans autre restriction que le cadre légal, le jour où ils rouvriront les stades pour obliger tout le monde à faire du foot, (ou bien la prière) on sera peut-être première ligne ?! 
Je ne me vois pas trop en avant-centre !
Et me revient à la mémoire "Québec-Love" de Robert Charlebois, chanson que je n'avais jamais vraiment comprise, pour sûr, c'est du chiak !

Paranoïaque rouspète pis pète
Pis pet de hasch ça c'est de la marde
Des Calisch pis pet fume pas
Pis moé je m'en crisse fume ou fume pas
C'est le même problème moé j'en ai pas
Comprends-tu ça comprends-tu ça

Pour moi c'est clair comme de l'eau de roche
Rocher Percé t'en souviens-tu
Y'a toujours la pis y bouge pas
Y'a rien qu'un oeil mais y te regarde
Ça c'est moi toi tu me vois pas
Comprends-tu ça comprends-tu ça

C'est comme ton ombre tu regardes pensant que c'est toé
Mais c'est pas toé ton ombre te suit suis-la donc pas
C'est ma bébelle c'est note bébelle
Moi je m'en occupe occupe-toé pas
Comprends-tu ça comprends-tu ça

samedi 21 septembre 2013

For men only !

Une nouvelle expo, au Musée d'Orsay : MASCULIN ! Il y a un coté toilettes séparées, Men-Women, Hommes-Femmes ! Je dirai même plus, il y a un coté Herren, comme dans les toilettes sud-africaines au temps de l'apartheid : For White Men !  A moins qu'il nous mettent des Leni Riefenstahl !
Bon. Mais ça à l'air d'être plein de mecs à poils !





Alexandre Dumas, ambrotypes

Il y a deux types, des américains, des gringos assez sympaticos, qui à la hauteur du 15 rue A. Dumas Paris XIème, sur le trottoir, font des ambrotypes. Ils photographient avec une chambre (caméra obscura) dans la rue des personnes qui le souhaitent, tirent le négatif (sur une plaque de verre, 13X18 je crois) et font leur positif en planche contact sur une plaque de verre, en noir et blanc et avec ces gris si beaux et très caractéristiques de l'ambrotype. Quand je dis "les gens qui le souhaitent", ça signifie ceux qui ont cent euros à débourser... salauds d'ricains !

En tout cas l'idée est sympa; j'ai proposé à la patronne de la boutique Un livre-Une image d'y faire des sténopés, sur "son" trottoir. Je ne sais pas combien je vendrai le cliché, mais s'il s'agit de faire cracher les bobos du quartier, ça va coûter bonbon ! C'est compliqué avec les bobos : on oscille entre la détestations et l'intérêt, ça dépend de leurs attitudes, beaufs ou attentionnés ! On demande aux bobos, ce qu'on demande à tout un chacun : d'être intelligent !





Les gris de l'ambrotype donnent à peu près ça, ceux qu'on voit sur le haut du cliché, si votre écran d'ordinateur n'est pas trop bleu !






mardi 17 septembre 2013

A la recherche du temps perdu

En horlogerie, le temps perdu est le laps de temps entre le tic et le tac. On dit aussi le chemin perdu. C'est la distance que parcourt le balancier entre l'extrême gauche et l'extrême droite. La vitesse à laquelle le balancier parcours ce chemin se règle par une molette afin que l'heure soit juste, ni trop rapide, ni trop lente, ça dépend des saisons et de la légère inclinaison de la pendule et sans doute de bien autres facteurs !
Ici le balancier file bon train, il est probable que l'horloge va "avancer" ! Cette horloge, je l'ai trouvée il y a quelque jour dans une poubelle. J'aime Paris pour ses poubelles ! Et sur internet, j'ai acquis pour une très modique somme une clé à  intérieur carré de 4,00 mm ; c'est précis au 1/10 près ! Moralité, il faut vivre à Paris et avoir internet pour vivre heureux avec le tic-tac de l'horloge. Mais quand j'écoute les diffusions audios que P.P. Le Moqueur met sur son site (Liberace, le vrai, par exemple !) ou quand les éboueurs passent sous mes fenêtres, je n'entend plus le tic-tac, je perds mon temps perdu, mon latin, mais j'aime bien aussi écouter les trucs à P.P. et le bruit du camion des éboueurs qui me dit qu'il est 17h45 et qu'il me faut filer fissa à une réunion pour ne pas être en retard ! Bye !

La déesse indienne des Manouches



lundi 16 septembre 2013

Si rire en Syrie ne vous fait si rien, qui voulez vous qu'on fesse ?

Puisque je vous dis que c'est du protoxyde d'azote, de l'oxyde nitreux, du gaz hilarant quoi ! C'est pas interdit ça, non ?! Allez, je ne suis pas chien, je vous donne la formule : N2O !
Ça vient de Russie !


 

Ce matin, je me prends pour Martin Parr !


Les pharmaciens sont des marrants !

Toujours en train de pleurer. En ce moment, c'est parce que des Grands-Distributeurs-de-La-Grande-Distribution vont vendre des médocs dans les rayons ad hoc. Et ça leur fait une concurrence déloyale, les pôvres biquets ! Mais il faut voir ce qu'ils vendent dans leurs officines :
On se croirait revenu au XIXème siècle...

Salut les Kékés !

Brigitte Fontaine ! 

Nouvel album  

"J'ai l'honneur d'être" 

dimanche 15 septembre 2013

La planche à billets !

 
FAUX BILLETS DE ZERO EURO
D’abord télécharger ces quatre photos piquées sur le site suivant : http://azeizdazeiz.canalblog.com/
Photo originale : Miguel Rehin
Autrement dit, c'est eux : La Plume qui vole et Miguel Rehin. C'est pas moi, hein !
Ensuite :
1° Mettre ces quatre photos comme ça sur une feuille A4. C’est le bon format
2° Equilibrer la répartition des quatre photos de manière symétrique
3° Faire un recto verso en couleur
4° Découper au massicot 
5° Démerdez-vous pour que ce soit dans le bon sens !
0 + 0 = ?

 
Glissés parmi d'autres billets, ni vu ni connu ! 
Et de beaux billets tout neufs à dépenser ce dimanche !
Et qu'est-ce qu'on dit ?!


samedi 14 septembre 2013

L'homme (masculin) a vraiment été le centre du monde

Je pense ça en regardant le morceau d'une photo piquée à Désert Occidental. Sans leur permission ! http://desertoccidental.wordpress.com/2013/09/11/sur-le-quai/
On voit souvent sur des photos ou sur des tableaux, un homme de dos, debout sur un rocher ou campé sur le gaillard d'avant d'un navire, contempler la mer ou plutôt se repaître de son propre égo, égo qu'il confond si facilement avec l'âme. Le regard fixe porté à la ligne d'horizon. L'homme dans toute sa splendeur !
On y voit rarement une femme. Anita Conti,seule...
Sur cette photo publiée par Désert Occidental, on voit une femme avec son landau et un gosse, un presque jeune homme mais toujours en culottes courtes, tous les deux sur les quais, devant les navires échoués au port à la marée basse. Regardent-ils l'horizon ? Oui bien sûr, comme tout un chacun devant un paysage grandiose. Mais le regard intérieur est surtout tourné vers celui qui a pris la mer et qui ne reviendra, s'il revient, qu'avec la marée : l'homme. L'homme, centre de la vie et du monde. Le jeune futur homme se tient à l'écart de la mère et de son landau ; il connait déjà le rôle qu'il devra à tenir.
C'est le landau qui attire mon regard sur cette photo. D'autant plus que sur ce cliché la capote est éclaircie par un rai de lumière. Le landau, dans mon panthéon perso, est le paradigme de quelque chose que j'aurai du mal à définir précisément aujourd'hui. Le landau est un prototype de la misère, de la faiblesse, de la vulnérabilité. Le landau, c'est bien avant la poussette, un truc d'autrefois. C'est la carriole du clochard qui y entasse les reliefs de sa camfouine, c'est le berceau à roulettes de l'escalier Potemkine, c'est une voiture sans moteur (un machin pour les écolos -qu'est-ce qu'ils sont ringards ceux-là!), la brouette à bébé. Le landau c'est la guerre, le Troisième Homme, M. le Maudit !

L'homme pour unique  horizon

vendredi 13 septembre 2013

Le têtoscope.

Il n'y a pas que P.P. Le Moqueur pour inventer des mots-valise ! Chez le psychanalyste, le têtoscope est indispensable pour y voir clair.
Mais en tapant ce mot que je croyais avoir inventé ce matin, - on n'est jamais seul à avoir des idées à la con, je constate que l'appareil existe déjà :
 En voici le résultat :

Douche froide !

Il y a longtemps que je l'attendais celle-là ! De faire cette photo-là ! Eglise St jean baptiste de Belleville, au M° Jourdain. La pierre est sale et grise depuis une éternité. A chaque fois que je passe devant avec mes gosses, ils se fendent la poire en regardant Adam et Eve à poil et si sales ! - Ils sont dégueulasses et tout nus ! s'écrient les enfants. Pour une fois qu'il y a une femme à poil sur une église...
Et ce matin : douche froide au kärcher ! Là, on s'est bien fendu la pipe, écroulés de voir le mec lessiver les deux nudistes !
Résultat des courses : ils sont maintenant, tout propre sur eux ! Même le Diable s'en ait pris une giclée ! Allez, on rentre, parce qu'en plus, aujourd'hui, il pleut !


Qui a dit : les filles, en math, c'est na na na...etc ?

Ce soir dans le métro, une petite fille clouant le bec à son copain :
- entre 1 et 2000, il y a dix chiffres ! Le reste ce sont des nombres ! 
 Stressée ? Tu parles !


jeudi 12 septembre 2013

Assata Shakur : non Assata Shakur n'est pas un vieux con. C'est moi le jeune con !



Assata Olugbala Shakur (née le 16 juillet 1947 à New York sous le nom de JoAnne Deborah Byron, épouse Chesimard) est une activiste afro-américaine qui fut membre du Black Panther Party (BPP) et de la Black Liberation Army (BLA). Condamnée à perpétuité pour le meurtre d'un policier lors d'une fusillade, elle s'est évadée en 1979 et a obtenu l'asile politique à Cuba.


mardi 10 septembre 2013

Les P.T.T.


Bordel de bouse, ça c'est de l'épitaphe !

"Ce qui était mortel en Dürer est enseveli dans cette tombe"

Je suis tout chose quand je lis : "chosifier" !

Chosifier est un mot moche. Rechosifier est pédant. Réifier est un peu plus joli.
-chosifier transitif
1.     (Philosophie) Transformer en chose à partir de sa subjectivité.
2.     Prêter les attributs d’un objet, d’une chose à un homme.
-rechosifier transitif
1.     Chosifier à nouveau.
-réifier transitif
2.      (Informatique) Transformer un concept en un objet informatique, au sens utilisé dans la programmation orientée objet, ou en un triplet, dans un contexte RDF. 

-Etre tout chose, se sentir tout chose, avoir l'air tout chose, avoir l'air un peu chose loc :  être ému, se sentir étrange, être amoureux, triste, mal à l'aise, avoir un air indéfinissable, gêné, soucieux, malade.


Le Petit Chose est un roman autobiographique publié par Alphonse Daudet en 1868.
Daniel Eyssette, surnommé « Le Petit Chose » appartient à une famille d'industriels du Languedoc. Après la faillite de l'entreprise familiale, ils se fixent bientôt à Lyon, où ils connaissent un revers de fortune. Daniel doit alors devenir « pion » dans un collège de campagne, à Sarlande, dans le Languedoc, où il est moqué de ses collègues et chahuté par les élèves. Seul l'abbé Germane l'aide et lui permet de lire les livres de sa bibliothèque. Il finit par tenter sa chance à Paris, où il retrouve son frère Jacques, qui s'occupe de lui comme une mère. Comme il aime la poésie et que son frère le croit doué, Daniel écrit toute la journée tandis que Jacques gagne l'argent pour les deux comme secrétaire d'un comte parisien. Jacques fréquente la maison d'un marchand de porcelaine que sa mère avait jadis aidée, Pierrotte : il est amoureux de la fille de la famille, Camille. Mais quand Daniel l'accompagne, il retrouve « les yeux noirs » qui l'avaient soigné au collège de Sarlande : Camille est visiblement amoureuse de lui. Sentiment bientôt partagé après que Jacques a laissé la place à son frère. Daniel et Jacques publient à leurs frais une première plaquette de vers de Daniel. Mais pendant une absence de Jacques, qui a suivi le comte en Italie, Daniel est invité par une femme entretenue qui habite le même immeuble qu'eux et devient son amant. Il est entraîné dans une mauvaise vie, ne va plus voir Camille et devient comédien dans un piteux théâtre de banlieue. Son livre ne se vend pas et Daniel se trouve endetté jusqu'au cou. De retour, Jacques paie les dettes et s'emploie à arranger les choses. Ils s'installent tous deux dans un appartement des Batignolles et Daniel abandonne l'écriture pour travailler dans une école privée de Montmartre. Toutefois, rien n'est plus comme avant et la santé de Jacques se dégrade : il meurt peu après, veillé par Daniel, Pierrotte et l'abbé Germane (en visite chez son frère). Daniel lui-même subit une poussée de fièvre : il est soigné par Pierrotte qui le ramène chez lui et le soigne. Il y retrouve sa mère, devenue aveugle. Guéri, Daniel souhaite poursuivre l’œuvre de son frère et gagner sa vie afin de payer les dettes de la famille et de reconstruire le foyer: il demande à Pierrotte de l'embaucher comme apprenti, bien qu'il soit persuadé que Camille le hait. En réalité, Camille est toujours amoureuse de lui : Daniel va l'épouser et prendre la succession de Pierrotte.

lundi 9 septembre 2013

Guy Oberson

Le dernier ouvrage de Nancy Huston s'intitule Danse Noire, comme le tableau éponyme de Guy Oberson ; et avec son aimable autorisation. Dans le Roman de Nancy Huston (qui n'est pas si mal, je l'ai lu !), la danse noire est la danse de la vie de Milo, le personnage principal, et la danse de la rue brésilienne, danse de "combat" et de ruses, celle qu'on nomme Capoeira.
Guy Oberson, je ne connais pas. Voici ce que j'en lis : L’univers pictural des œuvres à la pierre noire de Guy Oberson est ambigu et incertain. Ses paysages intemporels dévoilent une nature en devenir, d’une force extraordinaire, de la dévastation à la renaissance. Ils se déclinent en divers morceaux de nature, pour certains, monumentaux : ainsi le panorama dévasté de Tchernobyl, les Alpes impérieuses ou encore la danse noire d’un cours d’eau déchaîné. Tous frappent par un dynamisme destructeur qu’accentuent la noirceur du trait, la blancheur de la lumière, et toujours, ces stries verticales qui balaient les toiles engendrant un écran à travers lequel l’œil fasciné doit se frayer un chemin. A tant les regarder, ces paysages se dématérialisent pour évoquer des correspondances spirituelles, des espaces intérieurs, comme si nos peurs ou nos aspirations s’y  retrouvaient parfaitement exprimées.
 Danse Noire (à la pierre noire...)
  « Il cherche à dire par les images ce que je cherche depuis toujours à dire par les mots : sensualité, détresse, angst, beauté, douleur, enfance, appel... Que ses yeux se posent sur un paysage ou un corps nu, un arbre ou un immeuble, Oberson s'applique à dégager, dans l'affolante entropie de l'univers humain, le flot chaotique des événements et la prolifération du bavardage, un peu de sens. C'est un grand, un très grand. »
Nancy Huston – romancière et essayiste

dimanche 8 septembre 2013

Dieu n'a pas inventé la barbe-à-papa

En revanche ce salaud nous refile toutes ses maladies.
En parlant maladie, tient.
Soph' cancer du poumon, statut protecteur : prof' de fac, se remet doucement après un arrêt longue maladie et un bon, difficile et long repos.
Isa, cancer du poumon, statut précaire : libraire à son compte, métastases, après n'avoir pas pu réellement se reposer, ni s'arrêter : il fallait ouvrir la librairie.
En plus, Isa a dix ans de moins que moi. C'est-y pas dégueulasssssss, ça ?! On va tous se bagarrer contre ces deux injustices ! C'est aussi ça : La Vie !


samedi 7 septembre 2013

Soigner les lapins

J'aime cette expression "soigner les lapins"! Mon grand-père l'employait pour dire : nourrir les lapins et nettoyer leur litière. C'est du Care comme dirait Martine Aubry !