lundi 9 septembre 2013

Guy Oberson

Le dernier ouvrage de Nancy Huston s'intitule Danse Noire, comme le tableau éponyme de Guy Oberson ; et avec son aimable autorisation. Dans le Roman de Nancy Huston (qui n'est pas si mal, je l'ai lu !), la danse noire est la danse de la vie de Milo, le personnage principal, et la danse de la rue brésilienne, danse de "combat" et de ruses, celle qu'on nomme Capoeira.
Guy Oberson, je ne connais pas. Voici ce que j'en lis : L’univers pictural des œuvres à la pierre noire de Guy Oberson est ambigu et incertain. Ses paysages intemporels dévoilent une nature en devenir, d’une force extraordinaire, de la dévastation à la renaissance. Ils se déclinent en divers morceaux de nature, pour certains, monumentaux : ainsi le panorama dévasté de Tchernobyl, les Alpes impérieuses ou encore la danse noire d’un cours d’eau déchaîné. Tous frappent par un dynamisme destructeur qu’accentuent la noirceur du trait, la blancheur de la lumière, et toujours, ces stries verticales qui balaient les toiles engendrant un écran à travers lequel l’œil fasciné doit se frayer un chemin. A tant les regarder, ces paysages se dématérialisent pour évoquer des correspondances spirituelles, des espaces intérieurs, comme si nos peurs ou nos aspirations s’y  retrouvaient parfaitement exprimées.
 Danse Noire (à la pierre noire...)
  « Il cherche à dire par les images ce que je cherche depuis toujours à dire par les mots : sensualité, détresse, angst, beauté, douleur, enfance, appel... Que ses yeux se posent sur un paysage ou un corps nu, un arbre ou un immeuble, Oberson s'applique à dégager, dans l'affolante entropie de l'univers humain, le flot chaotique des événements et la prolifération du bavardage, un peu de sens. C'est un grand, un très grand. »
Nancy Huston – romancière et essayiste

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