mercredi 10 juillet 2013

De la drogue en particulier

     Il me faut admettre que, chez moi, le tabac reste une variable d'ajustement. C'est la troisième fois que j'arrête de fumer du tabac depuis le début de l'année... Petite évolution, je passe des clopes aux bons cigares. Je refume pour deux raisons. D'abord le plaisir que le tabac procure à l'esprit, mais ça ne dure jamais très longtemps car très vite je fume à nouveau en trop  grande quantité. Ensuite la deuxième raison consiste à  stimuler un "corps qui réclame sa dose". Pas forcément sa dose de tabac. Sa dose de quelque chose. Mais c'est encore le tabac qui me semble actuellement le moins nocif. L'alcool m'a fait passé par toutes les couleurs, des dégâts collatéraux jusqu'à la débâcle centrale la plus totale. Donc, stop! Quand aux drogues qu'on dit dures, j'ai fini sous L.S.D. 25 à Charenton, il y a quelques décennies et je n'ai pas envie de renouveler l'expérience. Le plaisir, le corps qui réclame on ne sait trop quoi, et puis aussi il y a les déboires, les vicissitudes, les insultes, les relations sociales de la vie quotidienne et professionnelles qui lorsqu'elles sont "limites" passent mieux avec un bon cigare, celui qui permet de prendre de la distance...
     Une chance, je peux arrêter le tabac en vingt-quatre heures, sans stress prolongé. J'ai cessé cinq ans, trois ans et plusieurs fois un an, etc. Je compensais en buvant de l'alcool, un peu plus... Mais maintenant que je ne bois plus, que me reste-t-il en période de crise, de souffrance morale, d'indigence du corps ?! Le tabac en alternance avec l'abstinence ?!
     Certes, ça ressemble à un compromis..., ce n'est pas très radical !
Et ce n'est pas bien de fumer...

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