Mais je me souviens d'une lointaine époque où je revendais le fruit de mes larcins à la Porte de Vanves, aux Puces.
Depardieu, à peine connu, nous achetait des trucs. Il faisait parti des PDV, Porte de Vanves, d'une des bandes de la Porte de Vanves. C'est ce qu'on voulait croire et c'était peut être vrai. Moi les PDV, c'étaient mes copains, certains sont morts au turbin, c'était l'époque où les proprios commençaient à tirer sur les voleurs, d'autres on fait quelques allez et retour dans la banlieue à Fleury et d'autres ont continué comme si de rien n'était !
Je suis tombé sur cette photo ce matin, parue dans le fig'. Le photographe pour une fois a bien fait son boulot. Depardieu y est Grand, rigolard et facétieux. Poutine y est petit, calculateur, on sent la fouine issue du KGB, le sale mec prêt à tous les coups bas.
Si sur cette photo Depardieu est souriant et avenant, Poutine est au contraire semble petit et réticent.
Un P.D.V. (Porte de Vanves) au Kremlin, inespéré !
Car après tout, ceux qui se plaignent de cette histoire russe, (pas de l'affaire belge) n'ont pas à en vouloir à Depardieu qui déconne, c'est son métier et il est l'acteur (très bon) de ce nouveau rôle qu'il observe comme une prescription médicale, mais plutôt, ceux qui, ils devraient s'étonner qu'un Président de la Russie puisse s'abaisser à une telle mascarade ! Depardieu en jouant, car la vie à ce niveau là est un jeu, toute la littérature russe l'atteste, démontre que la dictature règne dans ce très grand pays.
C'est ubuesque.
Depardieu n'a pas cherché à devenir citoyen russe.
Donc : C.Q.F.D. !
Vive Les P.D.V. !
Porte de Vanves, en force !
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