dimanche 24 février 2013

Il faut être déjà bien givré pour se balader un jour gris et froid, toute la journée, dans la forêt de Fontainebleau. Ou bien, il faut arrêter de fumer !

 Les glaces tintent à l'oeil, comme les reflets le cristal.
L'alchimie prend froid, 

Le xylophone translucide
égraine goutte à goutte sa petite musique imperceptible.

 Les Mares Froideau, j'en comprends le nom, maintenant !
La surface gelée reçoit silencieusement des flocons épars.

 Cette  grume couverte d'une fine pellicule de neige
que je pris pour le chemin droit, fuyant à l'horizon.

 Comme le Petit-Poucet, les flocons jalonnent le chemin
dans les grincements maudits du balancement des arbres.

 Le soleil s'accroche aux branches comme une boule lumineuse de Noël,
les feuilles sèches cliquètent entre elles, le vent du nord geint.

 La vague, monstre de silence, 
La vague sans ses trois femmes remarquables, 
Camille Claudel... aussi belle...

Et ces branches retiennent le visiteur par le vêtement, par les cheveux... 
Je vous garde en mon coeur, fougères cassées, 
Au revoir !

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